ANNÉE JUBILAIRE POUR LA PINARDIÈRE -- CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE CONVERSION (1975-2025) « UN PETIT DÉBUT DE VIE ÉTERNELLE » QUELQUES JALONS DÉCENNAUX Quatrième décennie (2005-2014)

 

ANNÉE JUBILAIRE

 POUR LA PINARDIÈRE

CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE CONVERSION (1975-2025)



                                                                        – «UN PETIT DÉBUT DE VIE 

                                                                                        ÉTERNELLE»

QUELQUES JALONS DÉCENNAUX

Quatrième décennie (2005-2014)

Fin du doctorat


 

Avec l’Université Saint-Paul, l’autre bord du pont interprovincial, j’ai pu avoir recours aux nombreuses ressources documentaires qui m’ont permis de conclure la rédaction de ma thèse. Je dois préciser que mon plan initial était d’analyser le traité de Calvin De la prédestination éternelle de Dieu, rédigé en 1552, afin de répondre à Pighius et à d’autres intervenants. Toutefois, dans ma recherche, je me suis aperçu que Calvin avait déjà rédigé pour Pighius, en 1543, une réponse très substantielle. Ainsi, le plan a subi quelques adaptations pour considérer les deux réponses de Calvin à Pighius, celle de 1543 et celle de 1552. Finalement, lorsque j’en suis arrivé à plus de 200 pages, simplement pour analyser la première réponse, mes directeurs se sont dit d’accord de me concentrer sur le reste de la thèse sur cette première réponse (Response aux calomnies d’Albert Pighius). Alors, au cours de 2006, étant arrivé à un total de 465 pages (incluant annexes et bibliographie), le prof. Laurent Côté était d’accord à ce que nous programmions la soutenance de la thèse pour l’automne.

Cette soutenance, le 5 octobre 2006, était, après ma conversion et mon mariage, un des plus beaux jours de ma vie. Je suis arrivé le jour précédent pour coucher chez des amis à Québec. Le matin, j’étais


déterminé et fin prêt à aller m’installer dans un bureau près de la salle de conférence de la tour du Pavillon Félix-Antoine-Savard, dans le secteur de la Faculté de théologie et de sciences religieuses. Je pouvais ainsi revoir mes notes. Vers la fin de l’avant-midi, quelle ne fut pas ma joie d’être témoin de l’apparition de Carole. Nous avions, disons-le, convenu qu’elle allait me rejoindre ici, plutôt que venir une journée d’avance. En début d’après-midi, nous sommes allés à la salle de conférence pour nous installer. Quelques poignées de main avec les examinateurs et quelques discussions amicales et fraternelles avec plusieurs amis de l’Église réformée baptiste de la Capitale venus pour l’occasion.



Les examinateurs m’avaient soumis leurs questions au préalable pour faciliter ma préparation. Toutefois, l’ancien doyen, René-Michel
Roberge, qui avait été mon directeur à la maîtrise, dans le cadre de laquelle j’avais étudié le même thème, mais dans d’autres écrits de Calvin, me posa la question suivante :
«Monsieur Pinard, ces questions que je vous ai posées, nous pourrons en discuter une autre fois, mais je vais vous poser la question suivante plus spontanée (je paraphrase) : Qu’avez-vous le plus appris dans ce travail de doctorat, en comparaison de votre mémoire de maîtrise?» Je lui ai répondu que
ce que j’ai découvert de manière plus approfondie, c’est l’enracinement de la pensée de Calvin chez saint Augustin, tout particulièrement en ce qui concerne l’antécédence et la primauté de la grâce divine par rapport à l’arbitre humain (libre arbitre – serf arbitre).



Après avoir discuté, les membres du jury ont déclaré avoir accepté ma thèse comme répondant aux critères de l’université. Ce fut la fête, quelle joie! Quelle satisfaction! 

Nous avons terminé la journée chez le Jacques et Marie-José Pelletier avec plusieurs amis de l'Église autour d'un excellent repas festif.

Le lendemain, le vendredi 6 octobre, je suis allé reconduire Carole à Saint-Pierre-Baptiste, pour la réunion familiale des Dion à l’occasion de l’Action de grâces. On écoutait la pièce musicale «And You
and I
» du groupe Yes. Lorsque cette pièce est arrivée à une section instrumentale des plus intenses, je

me suis mis à sangloter sans pouvoir m’arrêter. Mon réservoir émotionnel était déjà plein à déborder. Lorsque je suis arrivé à ce point particulier, le trop-plein d’émotions, ces émotions… cette tension
accumulée au fil des années de rédaction, alors ça débordait à chaudes larmes. Merci Seigneur!






Je suis ensuite allé à Aylmer chercher nos 3 fils pour retourner à Saint-Pierre-Baptiste pour la fin de semaine. Ce vendredi soir, j’avais déjà un billet pour un concert de Claire Pelletier à la Basoche. Quelle belle manière de couronner ces festivités avec cette fin de semaine d’Action de grâces!

 

Tu seras dans la grande assemblée

l’objet de mes louanges;

 J’accomplirai mes vœux en présence de ceux qui te craignent.

(Psaumes 22.26)

Cours de la FTÉ

La thèse étant terminée, j’ai puis me remettre à donner certains cours hors campus dans le cadre des programmes de la FTÉ de Montréal. En 2007, j’ai donné « Introduction à la théologie » dans les locaux de l’Église évangélique baptiste d’Ottawa. En 2011, j’ai donné le cours « Théologie systématique III ».
En revanche, mes tâches pastorales, depuis 2008, en surplus de mon travail de traducteur, m’ont empêché de poursuivre l’enseignement de ces cours.

            

Quatre cents ans : Québec 2008

À l’été 2008, Carole et moi avons eu la joie de participer aux festivités du 400e anniversaire de la ville de Québec. Un espace a été réservé pour la présence protestante évangélique, soulignant que le protestantisme était présent dès les premiers siècles de la colonie. Carole et moi étions responsables du stand de la Société d’histoire du protestantisme franco-québécois (SHPFQ). Nous présentions littérature et articles muséaux au grand public. J’ai eu l’occasion de participer à une série de conférences sur le sujet avec différents spécialistes de l’histoire du protestantisme. 
J’ai fait une présentation PowerPoint sur Calvin et son apport à la théologie et à la société.


Cinq cents ans: Genève-Italie 2009


Place à une autre année jubilaire multi centenaire : Le 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin. Puisque Carole et moi avions célébré notre 50e anniversaire de naissance, au cours des deux dernières années. Nos garçons ont décidé de se cotiser pour nous aider à payer un voyage à Genève, pour les conférences du jubilé calvinien.



Nous sommes restés 3 jours à Genève, ce qui nous a permis d’assister à un avant-midi de conférences, puis de passer du temps au village huguenot (Parc des bastions) où nous avons retrouvé notre ami Marc Schöni (photo de gauche) qui avait pris le train pour venir nous rejoindre à partir de
son village de Court, dans le Jura Suisse.                                                      En raison des prix prohibitifs pour les nuitées, nous avons opté pour passer une grande partie de notre séjour dans le Nord de l’Italie où nous avons logé à l’Institut biblique réformé baptiste IFED
de Padoue, annexée à l’Église baptiste dont Pietro Bolognesi (photo de gauche) est pasteur. Nous avons visité Padoue, Venise et Florence. Le jour de notre anniversaire de mariage, le 13 juillet, nous avons été invités par des amis à venir passer du temps à la plage sur la mer Adriatique.


Cinq cents ans : Montréal et Ottawa 2009

Outre le 500e anniversaire de Calvin souligné à Genève, des conférences se sont tenues aux quatre coins du monde. J’ai participé à l’organisation de celles de Montréal et celle d’Ottawa. J’avais rencontré, au


préalable, l’historien Michael A.G. Haykin, de passage à Aylmer. Nous avons convenu de mettre sur pied un comité directeur. Ce comité organisateur (Michael A.G. Haykin, Stéphane Gagné, Jason Zuidema et moi-même, agissant comme président) s’est réuni une fois en automne 2008 à Ottawa et une dernière fois, à Montréal, pour finaliser les détails en décembre 2008 dans les locaux de l’Église baptiste évangélique de Rosemont. La conférence s’est déroulée à l’Institut Farel, Montréal, les 23 et 24 octobre 2009 avec onze conférenciers dont je faisais partie. Mon sujet était «
La liberté de la grâce», un résumé du chapitre 5 de ma thèse. L’assistance était assez nombreuse.


Nous avons aussi organisé une mini-conférence au Centre
évangélique francophone d’Ottawa, le 31 octobre 2009. Le pasteur Pierre Ndoumai et moi-même avons assuré les 2 
conférences sur les sujets suivants : «Jean Calvin : Accueil de la tradition patristique, accueil de
l’immigrant et mission holistique »  (Pierre Ndoumai). Et «
Jean Calvin – L’homme et l’œuvre» (Présentation PowerPoint, André Pinard).    Les échanges ont été stimulants.

Vingt-cinq ans : 2010


 Nous avons célébré notre 25e anniversaire de mariage en empruntant le chalet de nos amis Yves et Tracy, chalet situé à Saint-Adolphe, dans les Laurentides. Une semaine de ressourcement dans un décor pittoresque et paisible. Rencontre d’amis du Toronto Baptist Seminary au cours de cette même semaine. Ce même été, l’AÉRBQ nous ont gentiment accordé un généreux montant pour un souper

au prestigieux Sterling de Gatineau.

 



Trente ans : 2011


Le 2 octobre 2011, nous avons eu la joie de célébrer le trentième anniversaire de conversion de Carole

(1981-2011).
Le pasteur Raymond Perron était à l’horaire pour la
prédication dominicale et plusieurs invités de cette région et d’ailleurs se sont joints aux festivités. La journée a été belle et édifiante.

J’ai connu Jésus, ô jour merveilleux,

Jour à ne pas oublier.

Je marchais sur un chemin ténébreux.

C’est Jésus qui m’a sauvé.

                                Oh quel amour ! Quelle grâce infinie ! Il m’a vu dans ma tristesse.                                   Mon Maître, mon Seigneur et mon Ami,

Il m’a rempli de son allégresse.

 

 

Implantation de l’ERBO (Église réformée baptiste de l’Outaouais)


Nous avons passé 6 années édifiantes à l’Église chrétienne du Plateau (ECP) (2002-2008). Mais Dieu avait placé sur nos cœurs, Carole et moi, un projet d’implantation d’une nouvelle Église à Aylmer. Depuis notre départ de Québec, j’avais toujours gardé un contact avec les pasteurs de l’Association d’Églises réformées baptistes du Québec (AÉRBQ). Je fréquentais les réunions trimestrielles des pasteurs et ouvriers. Après quelques mois de réflexion et une rencontre avec les membres du conseil de l’ECP, nous avons pris la décision de débuter une Église en collaboration avec l’AÉRBQ.

-          Le salon


Nous avons tenu notre premier culte le 21 septembre 2008. Pendant trois ans, les réunions se tiendront dans notre salon. Diverses familles se sont 
jointes à nous temporairement ou nous ont visités; certaines ont dû déménager.

 

 

 

-          Le sous-sol

Le 30 octobre 2011, dimanche de la Fête de la Réforme, nous avons débuté nos réunions au sous-sol de


la résidence, après avoir constaté ce qui se faisait dans un contexte similaire à Bytown Baptist Church, Ottawa.
Le sous-sol permettait d’accueillir entre 20 et 30 personnes.

 


-          La salle paroissiale


Le 7 sept. 2014, ayant éprouvé le désir d’avoir pignon sur rue, nous avons débuté les réunions à la Salle



paroissiale de l’Église Christ Church Aylmer. Nous étions en moyenne 4 familles assez régulièrement.


 

 


-          Les baptêmes

Une des grandes joies de la vie chrétienne c’est de constater le progrès de l’Évangile dans la vie de nos amis. J’ai eu la joie de baptiser

Gabrielle Ngambo et Benoit Lecomte le 4 septembre 2016 ainsi que Sylvie
Lecomte (Albert) le 11 août 2019.

 


-    





Le Festival «estival» du mois d’août à Aylmer

Un fait saillant de notre vie d’Église, à l’ERBO, c’était l’évangélisation estivale lors du Festival d’Aylmer, qui a changé de noms assez souvent (Le Festival de la Principale», le «Festival du Vieux Aylmer», «Festival Aylmer en août (En nous)». Nous avons commencé cette participation dans le cadre des festivités internationales du 500e anniversaire de la Réforme (1517-2017). Ensuite, nous avons inscrit notre kiosque chaque année sauf en 2020 (pandémie oblige). Que de belles rencontres et de bons échanges, pour partager Jésus!






 

«…ils ne cessaient d’enseigner,

et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ.»

 (Actes 5.42)

(à suivre)




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