Le « prince des ténèbres » est mort; Le « Prince de la vie » vit éternellement!




LE « PRINCE DES TÉNÈBRES » EST MORT;
LE « PRINCE DE LA VIE »  VIT ÉTERNELLEMENT!


Le 22 juillet, Ozzy Osborne (John Michael Osborne) s’est éteint. Celui qui était surnommé le « Prince des ténèbres » est décédé entouré de ses proches, deux semaines après son spectacle d’adieu en compagnie de ses anciens comparses du groupe Black Sabbath, pionniers des années 70 du style « Heavy metal ».

Mon contact avec la musique d’Ozzy



Mon adolescence a été marquée par l’exploration musicale. Des groupes hard rock, comme Deep Purple, Grand Funk Railroad, et Alice Cooper ainsi que Black Sabbath faisaient partie de ma liste d’écoute, tant sur disque qu’à la Radio CFDA (1380 AM, Victoriaville) et CHOM-FM. Mon premier contact avec Sabbath, c’était avec un autre étudiant de l’École Monseigneur Côté à Arthabaska (Victoriaville), qui écoutait leur musique entre les cours à l’aide de sa petite enregistreuse à cassettes. Le premier morceau de Black Sabbath que j’ai entendu, c’est le seul morceau où, selon ma mémoire, Ozzy jouait de l’harmonica : « The Wizzard», sur leur premier disque intitulé simplement « Black Sabbath » (album éponyme), sorti en 1970. Je me souviens aussi de « Wicked World » sur le même disque. 

Ensuite à la radio AM, on entendait en 1970-1971 des pîèces très populaires du nouvel album Paranoid (1970), dont « Iron Man », « Electric Funerals » et « Paranoid ». Quelques-uns de mes amis possédaient le nouvel album sorti en 1971 « Master of Reality », que j’ai entendu quelquefois, mais que je connaissais moins.

Le côté sombre des thèmes abordés ne surprend personne. C’était, pour ainsi dire, leur marque de commerce.

Après quelques années, Ozzy Osborne, le leader et chanteur du groupe,  fut congédié en 1979, en raison de ses dépendances à l’alcool et aux drogues. Il fit carrière solo depuis lors, une carrière assez réussie.


Le « Prince des ténèbres » c. le « Prince de la vie »

Dans mon adolescence, j’étais en recherche spirituelle. Des lectures d’ouvrages ésotériques et de spiritualité orientale me fascinaient, mais ne me satisfaisaient pas. Mon intérêt pour le hard rock « métal » diminuait. Ce fut en 1975, lorsque j’avais 16 ans, que cette recherche spirituelle aboutit à la foi chrétienne. Au cours de l’été 1975, je me procurai une affiche ou figurait un rayon de soleil dans la forêt et dans ce rayon de soleil, la prière médiévale suivante : 

« Donnez-moi la sérénité d’ accepter les choses que je ne peux changer,

le courage de changer les choses que je peux,

et la sagesse d’en connaître la différence. »

C’est aussi à cette occasion que je me procurai un disque de musique classique : du luth de la renaissance italienne, joué par le luthiste Konrad Ragossnig. Environ un mois plus tard, suite à un contact avec la Bible par l’intermédiaire de certains amis, je fus converti à Jésus Christ, cela fait maintenant 50 ans.

Il est intéressant d’établir un certain parallèle sur le plan spirituel : alors qu’Ozzy Osborne avait adopté le surnom de « Prince des ténèbres », de son côté, Jésus-Christ est appelé, dans l’Écriture, le « Prince de la vie » (Actes 3.15). Étant revenu à la vie, il vit éternellement.

Nous avons pu voir, dans Internet, suite au décès d’Ozzy, un déferlement de messages de sympathie, à bon droit, envers son épouse Sharon et sa famille, ainsi que des mots de témoignage personnels. Il semble, selon certains[1], qu’Ozzy avait vécu un certain rapprochement face à Dieu, en dépit du rôle de comédien qu’il adoptait (semblable à Alice Cooper). Il reste que seul Dieu est celui qui connaît les cœurs.

Je nous encourage tous à garder dans nos cœurs cette vérité : Jésus est le seul et l’unique « Prince de la vie », celui qui, ressuscité lui-même par le Père, peut nous accorder la vie spirituelle, la vie éternelle. Il était la lumière du monde, et nous a délivrés de la puissance des ténèbres. C’est ce que déclare l’Apôtre Paul :

« il nous a délivrés de la puissance des ténèbres

et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Col 1.13)

 

André Pinard, traducteur

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