ANNÉE JUBILAIRE
POUR LA PINARDIÈRE
CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE CONVERSION (1975-2025)
– « UN PETIT DÉBUT DE VIE
ÉTERNELLE »
QUELQUES JALONS DÉCENNAUX
Deuxième décennie (1985-1994)
À partir de la période de notre mariage, je
me suis mis à travailler comme livreur de pain et d’autres produits de
boulangerie. Cela m’a amené à déménager avec ma famille à St-Flavien (comté de
Lotbinière), après la naissance d’Emmanuel (1986) et de Jean-Benoit (1987).
Nous y sommes demeurés 2 ans (1988-1989).
À
l’époque de notre mariage, j’avais reçu
en cadeau le livre de cantiques réformé « Louange et prière » qui
comportait plusieurs psaumes versifiés que je me suis mis à apprendre pour les
chanter. Le psautier a été, avec la Bible, mon compagnon quotidien de
ressourcement spirituel. Après avoir appris les psaumes qui y étaient contenus,
mon apprentissage de la totalité des 150 psaumes s’est poursuivie jusqu’à
aujourd’hui.

Ayant discuté de mon avenir avec mon pasteur
(alors Daniel Bernier), j’ai pris la décision de retourner aux études à l’université,
peu de temps après la naissance de Georges-Étienne (1989). C’est pourquoi je me
suis inscrit à la Faculté des lettres de l’Université Laval (Québec) pour un
baccalauréat B.E.S en français (1989-1995). Nous avons donc joint l’Église évangélique des Laurentides (Baptiste réformée) fondée par le pasteur Raymond
Perron. L’Église changera éventuellement de nom pour devenir finalement
l’Église réformée baptiste de la Capitale. Carole et moi avons été membres de cette
Église pendant 11 années (1990-2001). Ces onze années ont été déterminantes
pour nous deux. Pour la première fois depuis notre conversion, nous nous
trouvions dans une Église où la foi réformée était intégrée à tous les aspects
de la vie chrétienne.

L’influence contagieuse du pasteur Perron avec sa passion pour la théologie s'est fait sentir sur le plan de mes études, car le goût des études théologique a
refait surface chez moi. C’est pourquoi j’ai interrompu mon baccalauréat pour
faire une maîtrise en théologie sur le thème de la « La doctrine de la
grâce irrésistible chez Jean Calvin. Ce diplôme a été obtenu en avril 1994. J’ai achevé ensuite mon
baccalauréat en français (après quelques ajustements de programme) en avril
1995. Le diplôme en enseignement secondaire a été changé pour le bac en
français (langue et linguistique). Ces années à l’Université Laval et à l’ERBC
ont été des années où j’ai approfondi ma foi, suite aux discussions en classe
où certains éléments fondamentaux de la foi étaient remis en question. N’eut
été de mes discussions quotidiennes avec pasteur Perron et de ma consultation
des revues théologiques évangéliques, j’aurais pu sombrer dans le libéralisme.
Merci Seigneur pour ta grâce. Je remercie Dieu pour Carole qui m'a appuyé dans toutes ces démarches.
Un chant m’a marqué au cours de cette période.
Dans ce cantique, nous voyons réunis, dans le Dieu de l’alliance, tant la
transcendance que l’immanence. :
Ton grand amour s'élève
jusqu'aux cieux,
Et ta bonté atteint les nuées.
Ta justice est comme les
montagnes,
Ta sagesse est plus vaste que
la mer,
Et tu viens à moi.
Tu m'envahis d'amour et de
grâce.
Je vis en paix à l'ombre de tes
ailes.
Tu me combles des biens de ta
table,
Et je viens boire au fleuve de
ta joie ;
Tu es mon Roi !
(Ted Sandquist, JEM 266)
(à suivre)
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