ANNÉE JUBILAIRE POUR LA PINARDIÈRE -- CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE CONVERSION (1975-2025) – « UN PETIT DÉBUT DE VIE ÉTERNELLE » -- QUELQUES JALONS DÉCENNAUX Troisième décennie (1995-2004) (version corrigée)
POUR LA PINARDIÈRE
– « UN PETIT DÉBUT DE VIE
ÉTERNELLE »
(Version corrigée du 31 août 2025)
QUELQUES JALONS DÉCENNAUX
Troisième décennie (1995-2004)
Après avoir terminé ma maîtrise en théologie (1994), puis le baccalauréat en français (langue et linguistique) (1995), je suis entré dans le programme de doctorat en théologie à l’Université Laval, Québec. Au cours de l’été 1995, j’ai profité des conférences de la Calvin Studies Society, qui se donnaient en mai 1995 (Calvin et la spiritualité) pour aller
visiter celui qui était devenu mon directeur externe au doctorat, Richard A. Muller, spécialiste de la scolastique protestante. Ce fut une rencontre brève mais productive. J’ai pu photocopier à partir d’éditions anciennes du recueil des opuscules de Jean Calvin, les écrits qui concernaient son débat avec Albert Pighius. Ces écrits étaient ceux qui ont fait l’objet de mon analyse
dans le cadre de ma thèse. J’ai fait deux années à temps plein, rédigé deux chapitres, mais j’avais écoulé ce qui était disponible en bourses du gouvernement et je devais me trouver de l’emploi.
J’ai donc commencé à enseigner à la Faculté
de théologie évangélique (FTÉ) associée à l’Université Acadia (Nouvelle-Écosse),
à raison de deux jours par semaine. Puisque nous demeurions à Québec, je
voyageais à Montréal pendant 4 années. J’enseignais pendant 2 jours par
Toutefois, étant donné que j’enseignais plusieurs cours et que cela m’exigeait tout mon temps pour la préparation et l’enseignement de ces cours, je ne pouvais pas
prendre le temps de poursuivre ma rédaction de thèse. Ceci m’a poussé à prendre la décision, avec Carole, de passer non plus 2 jours à Montréal, mais 5 pour que je puisse consacrer ces jours à la rédaction. Cela m’a permis de rédiger un chapitre de plus.
que la FTÉ était fermé pour le congé du mois d’août, je me suis dit que je terminerais le mois de juillet en travaillant 3 jours à la FTÉ et 2 jours à Ottawa au GTMK, puis je commencerais à temps plein en août. Nous sommes donc déménagés en juillet 2001 à Aylmer. Je vous épargne le récit de toutes les péripéties de ce déménagement. Sinon que nous avons vu la main de Dieu nous diriger, nous protéger dans ce grand exode, de Québec à Aylmer (Gatineau).
Nous sommes déménagés sur la rue Pearson à Aylmer. Nous avons joint l’Église Westboro Baptist Church, sur la rue Richmond à Ottawa, parce que le pasteur avait étudié au Toronto Baptist Seminary, mais avant que je m’y inscrive. Je savais qu’il était de conviction calviniste comme moi. Au bout d’un an, nous avons choisi de nous relocaliser dans une Église francophone, parce que nos 3 fils n’étaient pas bilingues.
Voici comment cela s’est produit. En 2002 nous sommes déménagés sur la rue Prentiss dans un semi-détaché. C’est là que nous avons connu des frères et sœurs de l’Église
devenus membres, Carole et moi, quelques mois plus tard, et ce, de 2002 à 2008. Ce fut 6 années bénies dans la communion fraternelle et l’évangélisation. Nous avons participé à l’équipe de louange, Carole et moi, aux petits groupes de réunion de prière d’Aylmer, et j’y ai prêché à l’occasion.
la thèse à l’Université Laval a eu lieu quatre ans plus tard en octobre 2006, tout juste avant la fin de semaine de l’Action de grâces, et le dépôt final en décembre de la même année. Le titre de la thèse était le suivant : « La notion de grâce irrésistible dans la Response aux calomnies d’Albert Pighius de Jean Calvin ».
Quand je revois le
chemin parcouru et tout ce que Dieu a fait pendant cette décennie, je ne peux
que remercier mon Dieu :
Mon âme, bénis l'Éternel! Que
tout ce qui est en moi bénisse son saint nom!
Mon âme, bénis l'Éternel, Et
n'oublie aucun de ses bienfaits!
(Psaume 103.1, 2)









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