ANNÉE JUBILAIRE POUR LA PINARDIÈRE CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE CONVERSION (1975-2025) – « UN PETIT DÉBUT DE VIE ÉTERNELLE » (Première décennie 1975-1984)
ANNÉE JUBILAIRE POUR LA PINARDIÈRE
L’année 2025 constitue, pour moi, une année jubilaire. En 1995, je terminais mon baccalauréat en français, langue et linguistique de l’Université Laval. Trente années depuis ma promotion en juin 1995.
années à cheminer dans l’amour où nous sommes toujours apprenants. Merci Seigneur pour mon épouse et la famille qu’il nous a donnée.
Dix ans auparavant, le Seigneur m’a attiré à lui, pour déverser en moi sa grâce et son pardon. C’était en septembre 1975, il y a donc cinquante ans. C’est cet événement que j’aimerais relater tout particulièrement dans le reste du présent texte. « Cinquantième anniversaire de conversion – Un petit début de vie éternelle ».
QUELQUES JALONS DÉCENNAUX
Première décennie (1975-1984)
Comme je l’ai déjà
mentionné[1]
ailleurs, l’année 1975 a constitué pour moi un retour aux sources. Après
avoir cherché la vérité sur le plan spirituel dans l’ésotérisme et dans la
lecture de livres de Lobsang Rampa, entre autres, et avoir passé quelques
années dans la drogue et la boisson, je ressentais le besoin d’une vie changée,
d’un retour aux sources.
Je me souviens
d’être allé au magasin Regent situé sur la rue Notre-Dame Est, à Victoriaville.
Je m’y suis procuré une affiche[2]
avec ces paroles (la prière de la sérénité) encadrées dans un rayon de
soleil éblouissant une forêt :
« Donnez-moi la sérénité d’ accepter les choses que
je ne peux changer,
le courage de changer les choses que je peux,
et la sagesse d’en connaître la différence. »
Il y avait, dans ce
magasin, une grande collection de disques classiques en vente. Je me suis
procuré un enregistrement sur microsillon du regretté luthiste Konrad
Ragossnig. Bien que j’eusse pris 2 années de cours de guitare classique,
c’était la première fois que je ressentais ce désir irrésistible d’écouter du
classique, moi qui n’aimais habituellement que le rock.
Quelques semaines
plus tard, quelques-uns de mes amis ont commencé à fréquenter l’Église
baptiste, et à lire la Bible. Même si des amis se moquaient un peu d’eux, je me
suis dit : « s’ils sont heureux de
cette manière, tant mieux pour eux ».
Un mercredi, alors que je jouais de la guitare, je me suis dit : « Si le Seigneur frappe à ma porte, je ne
devrais peut-être pas refuser ».
Je suis allé à une rencontre de prière du mercredi soir (probablement le
10 septembre), mais c’est un vendredi soir, le 19 septembre, où mon
ami Marc m’a montré « le
plan du salut » et la gratuité du salut
par la foi en Jésus-Christ seul. Nous sommes allés au parc situé non loin de
l’angle des rues St-Jean-Baptiste et Boul. Bois-Francs Nord, et c’est là que
j’ai « invoqué le nom du
Seigneur » en vue d’être « sauvé »,
et de devenir enfant de Dieu (Jn 1.12,13). C’est alors que j’ai reçu cette
assurance, tant de mon pardon que de la vie éternelle tel que le promettait
l’apôtre Jean dans sa première épître (1 Jean 5.13).
Le lendemain (soit
samedi le 20), nous avons participé à l’escalade du Mont-Orford. Oh,
l’émerveillement de voir le Créateur, dans la beauté de la création!
Ensuite, j’ai joint
pendant quelques mois le comité liturgique de la paroisse Saint Christophe
d’Arthabaska, après avoir discuté avec le leader de ce groupe, le frère Yvan
Turgeon des Frères du Sacré-Cœur. Il m’avait même prêté sa petite Bible de
Jérusalem pendant quelques mois. Après quelques mois de questionnement, j’ai
pris la décision de me joindre définitivement à l’Église baptiste évangélique.
Je me suis fait
baptiser par immersion en fonction de ma foi personnelle, en juillet 1977, car
j’avais atteint mes 18 ans.
En 1978, après avoir travaillé pendant une année à la Rubin Brothers and Clothiers, à Victoriaville, j’ai pris la décision de travailler une année comme bénévole à mon Église, m’impliquant dans les secteurs de l’évangélisation, le ministère sur le campus (Cégep) et avec la jeunesse de l’Église. Au cours du printemps de l’année en cours, j’ai reçu une copie de la brochure « Hyper-Calvin-Arminianisme », traduction de « What is the difference? », écrite par celui qui devint mon futur professeur dethéologie, le pasteur ontarien William Payne. J’ai lu cette brochure d’une trentaine de pages, d’un seul trait, et mes yeux se sont ouverts sur une vision théocentrique du salut, soulignant à juste titre la souveraineté et l’a primauté de la grâce divine dans la rédemption des humains. C’était ma découverte du calvinisme et de la foi réformée.
Avec
cette découverte fondamentale, j’ai développé un appétit insatiable pour la
théologie réformée, et tout ce que je pouvais lire à ce sujet, entre autres les
sermons du magazine de Jarvis Street Baptist Church et du Toronto Baptist
Seminary.
pour y apprendre à converser en anglais avant la première année d’études. J’ai obtenu mon diplôme en avril 1983.
Après avoir passé l’été à évangéliser avec J-BEQ (Jeunesse baptiste évangélique du Québec) dans la région de Victoriaville, de Daveluyville et de Saint-Louis-de Blandford, j’ai été embauché pour 2 années à l’école La
Bonne Semence de Victoriaville. C’est là que j’ai rencontré Carole, et que nous nous sommes fiancés en vue de nous marier en 1985.
[2]
Mes souvenirs sont vagues. Cette affiche a peut-être été achetée plutôt à la Librairie
Saint-Jean, rue Notre-Dame Est, Victoriaville.








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