VISITE DU ROI
VISITE DU ROI
Le 26 mai 2025, le roi Charles III est arrivé à Ottawa avec son épouse, la reine Camilla, pour une première visite depuis son couronnement. Cette visite se voulait stratégique et organisée en contexte de guerre tarifaire et de menace d’annexion de la part du gouvernement américain. Cette visite s’est terminé le lendemain avec le « discours du Trône », suivi d’une visite à la Tombe du soldat inconnu, et du retour à l’aéroport international MacDonald-Cartier d’Ottawa.
Sentiments divers à
l’égard de la royauté
Cette
visite a suscité des sentiments divers au sein de la population : joie
chez les monarchistes, cynisme des indépendantistes, indifférence chez d’autres,
puis satisfaction chez des non-monarchistes pour qui cette visite est bienvenue
pour le message qu’elle transmet su la souveraineté du Canada.
Notre pays, le Canada, a été fondé
sur une culture judéo-chrétienne.
Ceci m’amène à traiter de la Bible.
Le peuple juif était le peuple qui reçut la révélation divine. C’est ce qui
nous a donné l’Ancien Testament. Ces nations étaient dirigées par des rois.
Dans les écrits bibliques, dans l’Ancien Testament, à partir du
livre du Deutéronome[1],on parle de la royauté, en l’occurrence, de conseils en vue
d’un éventuel roi au sein d’Israël. Ensuite, plusieurs années plus tard, Saül a
été choisi comme roi. En raison de ses écarts spirituels, il a été remplacé par
David, un « homme selon » le cœur de Dieu[2]. Son fils Salomon était réputé pour sa sagesse pendant
quelques années après son accès au trône de son père David. Toutefois, ses
écarts spirituels et moraux l’ont éloigné de Dieu et, sous le règne de son fils
Roboam, le royaume a été divisé (royaume d’Israël et royaume de Juda). Par la
suite, après plusieurs siècles, la nation a été déportée à Babylone, sous
Nebucadnetsar. C’était la fin du régime royal en Israël. On retrouve également
le thème de la royauté dans les prophéties qui annoncent la venue future du
messie, qu’il s’agisse dans les livres des Psaumes ainsi que dans les livres
des prophètes entre autres, Ésaïe et Daniel.
Dans le Nouveau
Testament, les écrits rédigés après la venue de Jésus-Christ, le messie est
décrit comme un roi, voire comme le Roi des rois[3].
Tout comme nous avons reçu la visite
du roi Charles III, en vue de consolider et d’affermir notre situation
politique, Jésus, il y a plus de 2000 ans nous a visités pour accomplir sa
mission, de sauver, par sa mort sur la croix, tous ceux qui se confient en lui.
En parlant de Jésus en prenant
l’image de la Parole, l’apôtre Jean nous dit :
« Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a
donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du
sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi
nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une
gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père »[4].
Qu’en est-il de la royauté de Jésus-Christ et ma vie?
Le thème de la royauté remplit la
Bible, plus particulièrement celui de la souveraineté de Dieu.
Lorsque Jésus s’est fait « cuisiner »,
lors de l’interrogatoire préalable à sa crucifixion, le gouverneur Ponce Pilate
lui a posé la question : « Es-tu le roi des Juifs? » Et Jésus lui a
répondu : « Tu le dis »[5].
De plus, ce règne ne se limite pas à
la nation juive, mais s’étend à tous les véritables croyants, quelle que soit
la nationalité. C’est ce que nous constatons dans l’ensemble du
Nouveau Testament. Tout être humain qui accepte de recevoir, par la grâce
divine, le pardon de ses péchés, et de suivre les enseignements de Jésus entre
dans ce royaume spirituel.
Conclusion
La visite du roi Charles III est
un événement qui revêt une importance qui, certes, fait l’objet de divergences
selon les points de vue que l’on adopte concernant la place de la monarchie au
Canada.
En ce qui concerne la royauté de
Jésus, son importance est, en revanche, primordiale sur le plan spirituel, car
la rédemption qu’il a acquise pour tous ceux qui se confient en lui est
fondamentale et constitue notre unique moyen d’être sauvés et pardonnés de tous
nos péchés. Jésus est incomparable. Nul autre prophète, nul autre humain ne
peut nous accorder la vie éternelle. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est
appelé le « Prince de la vie ».[7] Puis, à la fin du Nouveau Testament :
« Roi des rois et le
Seigneur des seigneurs »[8].
Venez, dans votre cœur, à ce Prince de la vie,
invoquez-le pour recevoir un plein pardon, et la vie éternelle. Il est le Roi le
plus accessible. Il a dit :
« Venez à moi, vous tous qui êtes
fatigués et chargés,
et je vous donnerai du repos. Prenez
mon joug sur vous et recevez mes instructions,
car je suis doux et humble de cœur;
et vous trouverez le repos pour vos
âmes »[9].
André
Pinard, Ph. D., traducteur.
Bon article opposant un roi mortel d'une lignée héréditaire à un roi éternel, créateur du ciel et de la terre, engendré non pas créé, mais de même nature que le Père.
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